Le 5 mars 2024, un jeune homme déplacé de guerre a été tué par un militaire dans le camp de Mugunga, à l’ouest de Goma. Le motif du meurtre reste inconnu.
La Ligue congolaise de lutte contre la corruption (LUCHA), une organisation de la société civile, a dénoncé ce crime dans un communiqué publié sur sa page Facebook1. Elle a condamné avec la dernière énergie cet acte barbare et a exigé qu’une enquête sérieuse soit menée et que le responsable réponde de son acte devant la justice.
La LUCHA a également appelé la population de Mugunga, particulièrement les déplacés de guerre, à se mobiliser comme un seul homme et à dénoncer pacifiquement cette criminalité organisée par des bandits, d’une part, et par des hommes en uniforme, de l’autre, dans des sites de déplacés.
Le camp de Mugunga, qui accueille des milliers de déplacés internes fuyant les violences dans l’est de la RDC, est régulièrement exposé à l’insécurité et aux violations des droits humains. Des soldats et des hommes armés non identifiés sont toujours présents dans et autour du camp, ce qui inquiète les humanitaires et les déplacés2.
Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plusieurs incidents tragiques ont eu lieu dans le camp ces derniers mois, impliquant des pillages, des viols et des blessures par balles2. Le HCR a réitéré son appel pour que les sites de déplacés soient maintenus hors des actions engagées par des groupes et d’autres individus armés, et que les civils soient protégés du danger.

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